Pratiques sexuelles
J’ai très souvent remarqué qu’on parlait plutôt facilement de la masturbation infantile du très jeune enfant.
En fait, tant que ça peut passer pour une découverte du plaisir sans vraiment le rechercher consciemment, ça passe. Donc jusqu’à 4-5 ans, il semblerait que se tripoter la banane ou l’abricot c’est plutôt bien accepté, puisque pas dans un but masturbatoire, justement. Continuer la lecture
Parfois, il m’arrive de lire des trucs qui me font bondir. Récemment, c’était en lisant un article de Madmoizelle… ou plus précisément, la page que l’article en question commentait. Pour celles et ceux qui n’ont pas tout suivi, il s’agissait du site « Séduction by Kamal » qui expliquait à ces messieurs en quête de conseils sexuels comment approcher une femme pour lui donner du sexe, du hard, du vrai de vrai, du viril, qu’elle va avoir mal mais en redemander. En gros, comment dominer sa partenaire, mais dans un mode à la limite du film porno. L’article (retiré depuis par son auteur1) abordait un sujet délicat, intéressant, et ce d’une manière totalement inappropriée, pétri de conseils qui ne permettaient pas de l’approcher avec sérénité.
Anus, sodomie, anulingus… ces mots te disent certainement quelque chose. Et s’ils ne te disent rien, tu es au bon endroit quand même, continue donc de lire ceci. Avant de m’attaquer férocement (ou pas) aux préjugés qui entourent ces pratiques, avant d’en faire l’éloge, j’aimerais te raconter une anecdote, ma première expérience dans le monde merveilleux des fessiers.
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Qu’est-ce que la “virginité” ?
A dire vrai, la “virginité” ne veut pas dire grand-chose. Au sens large, c’est ne pas avoir eu de rapport sexuel. Mais pour la plupart des gens, “perdre sa virginité” ne se passe que d’une façon: en introduisant un pénis dans un vagin. C’est un peu réducteur, étant donné l’étendue des pratiques sexuelles. D’autre part, la sacralisation de la virginité entraîne tout un tas de croyances fausses, sexistes, et qui occultent toute la coolitude de la sexualité.
On entend parfois de la pénétration que c’est un rapport trop phallocentré, c’est à dire une relation sexuelle qui se focalise uniquement sur le pénis. Généralement elle sous-entend pourtant une relation pénis-vagin, mais le terme « phallocentré » revendiquerait que l’homme n’est satisfait que par la pénétration vaginale, et que la femme subit cette pénétration. Alors qu’en est-il ? La pratique majoritaire dans l’acte sexuel serait-elle sexiste ? Et du côté des couples gays et lesbiens ? Car ce serait aussi oublier que cette définition est bien réductrice pour la sexualité de deux personnes du même sexe.
«La fellation c’est que pour les salopes» «Sucer c’est pas agréable mais si tu le fais pas, ton mec te quittera» «la fellation est un passage obligatoire» «on ne risque rien à sucer sans capote» «En pipe, soit t’es nulle soit t’es une déesse» «Si t’avales pas, tu vaux pas le coup» «les filles ne prennent pas de plaisir à la fellation»
D’où vient cette série de clichés? Des films pornos ? Des discours de la pensée dominante qui se veut bien pensante? Des films pour ados ? De la bouche de nos aîné(e)s? D’où qu’ils soient, ces clichés sont dangereux et peuvent être à l’origine de mal-être ou de blocage vis-à-vis de cette pratique. Il est donc important de s’atteler à les détruire.
Eloge de la masturbation
Lorsque j’ai réfléchi à un sujet touchant à la sexualité que j’aimerais aborder, celui-là s’est tout de suite imposé. Il me paraît judicieux de redonner ses lettres de noblesse à ce loisir peu promu, et je vais maintenant m’y atteler.
Je pense que mes plus anciens souvenirs sont liés à la masturbation. Je ne parviens pas à me rappeler de la première fois où je me suis touchée, ou même de mon premier orgasme, tant cela fait partie de moi depuis toujours. On me dirait que je me tripotais in utero, je le croirais volontiers.
Ce glorieux jour où j’ai perdu la vue.
Par un beau matin de.. Je ne sais trop quel mois, pour être franche. Donc par un beau matin, Mily Dolly ouvre sa page internet, consulte ses mails, rien d’anormal .
Jusqu’à ce message d’un contact américain, qui me parlait d’un bouquin qui faisait le carton là-bas.
Le fameux 50 Shades Of Grey.
Elle me demandait de répondre franchement. FRANCHEMENT. J’ai cru mourir.