Mon nom c’est Anna B.
Je suis une, je suis plusieurs, je parle pour vous.
Et aujourd’hui, je suis Elle:
J’ai 23 ans, je me réoriente en fac de lettres après des études dans le paramédical.
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Mon nom c’est Anna B.
Je suis une, je suis plusieurs, je parle pour vous.
Et aujourd’hui, je suis Elle:
Etudiante en arts, 19 ans et intéressée par tout ce qui pourrait sensiblement faire évoluer le monde et la société (bjr cer moi humaniste)
Mon nom c’est Anna B.
Je suis une, je suis plusieurs, je parle pour vous.
Et aujourd’hui, je suis Elle:
J’ai 17 ans depuis un mois (à peu près), j’aime la littérature et je suis féministe depuis peu (mais j’aime les burgers et les vieux objets aussi).
Mon nom c’est Anna B.
Je suis une, je suis plusieurs, je parle pour vous.
Et aujourd’hui, je suis Elle:
I got 20$ in my pocket, 25 ans, des grosses lunettes, un mec mais pas de chat. Je suis en relation libre avec mon traitement de texte, ça pète les yeux mais ça paie les factures.
Quand j’étais enfant, mon estime de moi dépendait du regard des autres. Comme pour beaucoup, je pense. Du coup, lorsque les garçons du centre de loisirs sifflaient sur notre passage, on était contentes, m’voyez? Ca voulait dire qu’on était jolies, aujourd’hui. Continuer la lecture
J’ai très souvent remarqué qu’on parlait plutôt facilement de la masturbation infantile du très jeune enfant.
En fait, tant que ça peut passer pour une découverte du plaisir sans vraiment le rechercher consciemment, ça passe. Donc jusqu’à 4-5 ans, il semblerait que se tripoter la banane ou l’abricot c’est plutôt bien accepté, puisque pas dans un but masturbatoire, justement. Continuer la lecture
Cela fait un moment que ça me travaille, mais je n’avais jamais vraiment réussi à poser des mots dessus. Et puis, comme d’habitude, au hasard de mes pérégrinations virtuelles, je suis tombé sur une énième polémique féministe… engagée par un homme.
Je me souviens, il y a quelques temps, d’un article lu sur le sujet : la place de l’homme dans le féminisme. Et il m’avait à la fois éclairé et en même temps conforté. Eclairé parce qu’il posait enfin un point de vue féminin sur la place que les individus masculins pouvaient prendre dans un combat de femmes, mais aussi conforté parce qu’il m’avait semblé mettre le doigt sur un type de comportements qui me dérangent depuis bien longtemps de la part d’hommes que je qualifierai de féministes exaltés. Dans cet article, c’est bien de ces individus dont je vais traiter.
« De quoi t’as peur ? »
« De quoi t’as peur » qu’il me dit. Qu’il me dit en me proposant de faire l’amour, sans capote.
C’est vrai ? De quoi avons-nous peur, au fond, nous pauvres âmes rincées à ce matraquage hygiéniste permanent ? Les grossesses ? Oh ! On se retire et au pire, on a la pilule du lendemain. Si ça ne résout rien ? L’IVG pardi ! Une formalité. Quoi ? Quoi le Sida ? Mais c’est un truc d’Afrique Subsaharienne ça. Il y a d’autres IST ? Comment ça, d’autres IST ? Ouais mais genre la syphilis c’est un truc de poète maudit du XIXè.
« T’es parano. Je suis sain-e. Je suis safe. Tu peux me faire confiance. »
La plupart des gens tombent amoureux plusieurs fois dans leur vie. Ils vivent donc plusieurs relations, les unes à la suite des autres. C’est ce qu’on appelle la monogamie sérielle, la monogamie « vraie » (un seul partenaire pour toute une vie) ayant plus ou moins disparu au cours du siècle dernier.
Mais quand on rencontre une personne avec qui on est si bien, qui nous apporte tellement de bonheur au quotidien, qu’on se voit passer sa vie avec, comment on fait? Penser que ça nous protège de tomber à nouveau amoureux est illusoire, quand on parle d’une vie entière. Si l’amour est une histoire de personnes plus que de circonstances, je ne vois pas comment aimer une personne immuniserait contre le risque de tomber amoureux d’une autre? Continuer la lecture
La jalousie, ou ce sentiment presque reconnu d’utilité publique (mais qu’est un peu pourri, quand même)
« La jalousie, la plus belle preuve d’amour » (KaiylaaAa, 12 Aans, bestah sistahchtaimebbey’), « La jalousie est une excellente police » (Anne Barratin; Pensées in Œuvres posthumes – 1920. ).
Combien de fois j’ai entendu ce genre de phrase. On me dit ici qu’un peu de jalousie n’a jamais tué personne, là que si je ne suis pas jalouse c’est que je n’aime pas vraiment…
Tous ces gens partent du principe qu’en fait, il n’existe qu’une seule forme d’amour. Mais n’est-ce-donc pas une complète négation de l’existence de MON amour ? Ou de celui de ce « trouple » (oui, ou trio amoureux quoi) qui ne vit pas loin ? Ou encore de celui de ces 2 amoureux qui ne cohabitent pas même après 20 ans ensemble ?
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