Et si on parlait féminisme?

Cela fait un moment que ça me travaille, mais je n’avais jamais vraiment réussi à poser des mots dessus. Et puis, comme d’habitude, au hasard de mes pérégrinations virtuelles, je suis tombé sur une énième polémique féministe… engagée par un homme.

Je me souviens, il y a quelques temps, d’un article lu sur le sujet : la place de l’homme dans le féminisme. Et il m’avait à la fois éclairé et en même temps conforté. Eclairé parce qu’il posait enfin un point de vue féminin sur la place que les individus masculins pouvaient prendre dans un combat de femmes, mais aussi conforté parce qu’il m’avait semblé mettre le doigt sur un type de comportements qui me dérangent depuis bien longtemps de la part d’hommes que je qualifierai de féministes exaltés. Dans cet article, c’est bien de ces individus dont je vais traiter.

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Vous connaissez tous et toutes la situation. A tombe amoureux-se de B mais B considère A comme un-e ami-e et n’a pas de sentiments amoureux, et A voit son coeur brisé. A se trouve alors coincé-e à jamais dans… la Friendzone ! *musique dramatique, l’assemblée frissonne d’horreur*

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J’ai la rage, si vous saviez. Une rumeur sourde qui gronde depuis mon ventre et remonte jusqu’à la trachée. J’ai envie de vomir. Il faut que j’arrête de lire des témoignages de victimes de viol. Maintenant. Sinon je vais crever. Je ne comprends pas. Cette violence. Ce mépris. Cette haine. Et je ne comprends pas ma chance. Je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas été violée aussi. Toutes ces situations, je les ai vécues. La fin de soirée chez des inconnus, la ruelle sombre, le cousin qui dort à poil à côté de toi…C’est ma vie, aussi. Sauf que dans ma petite existence tranquille, le viol n’a jamais eu lieu. Ni les attouchements. Rien. On ne m’a fait aucun mal. Et pourtant, pourtant je n’arrête pas de me dire « Ca aurait pu être moi. Cette fille, c’est moi. Je suis elle. Pourquoi ai-je de la chance et pas cette nana ? Pour combien de temps encore ? ». Continuer la lecture

“BOOH ! You whore”. Ou autrement dit “Sale pute”. Qui ne s’est jamais fait traitée de pute ici ? C’est exactement la question que pose Madame Norbury, interprétée par Tina Fey dans cette petite satire de l’adolescence qu’est “Mean Girls”. Elle poursuit alors par une demande qui s’approche de “Et qui a déjà traité une amie/connaissance de pute derrière son dos” ? Malaise. Grand déballage, mauvaises langues et injures gratuites. Le film finit à la sauce bisounours et tout le monde vit en paix dans la joie et l’allégresse. Ah, que c’est beau. Utopique aussi, du moins pour le moment, tant que personne ne fait d’effort.
D’effort par rapport à quoi ? me direz-vous. Je vous répondrais “Mais par rapport au slut-shaming mes petits agneaux en sucre”.
Le slut-shaming, concept méconnu et directement importé du féminisme made in US.

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Que celui qui n’a jamais entendu qu’une personne qui ne s’épile pas est sale et négligée (surtout quand il s’agit d’une femme) lève la main!

Je pense que malheureusement ce n’est pas le cas de grand monde. Pourtant le poil n’est pas sale, il est naturel. Cependant, il fait penser aux animaux et donc permettrait une distinction entre l’homme doté d’une intelligence qui lui permet entre autres de contrôler un peu la nature et l’animal qui obéit à ses pulsions.

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On entend parfois de la pénétration que c’est un rapport trop phallocentré, c’est à dire une relation sexuelle qui se focalise uniquement sur le pénis. Généralement elle sous-entend pourtant une relation pénis-vagin, mais le terme « phallocentré » revendiquerait que l’homme n’est satisfait que par la pénétration vaginale, et que la femme subit cette pénétration. Alors qu’en est-il ? La pratique majoritaire dans l’acte sexuel serait-elle sexiste ? Et du côté des couples gays et lesbiens ? Car ce serait aussi oublier que cette définition est bien réductrice pour la sexualité de deux personnes du même sexe.

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